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Tests médicaux- psychologiques (francais)

On est d’abord sélectionné sur ses compétences. Mais quand on est engagé sur un poste à DDU, c’est sous réserve de passer les examens médicaux-psychologiques. Bon ! cette année, je n’avais pas trop de doute : j’ai déjà passé tous les tests l’année dernière quand j’étais suppléante.

D’abord, il y a la condition physique. Moi, je suis relativement jeune, donc j’ai échappé à certains exercices ; en particuliers, je n’ai pas fait de tests d’effort. Cette année comme l’année dernière, j’ai répondu à un questionnaire proche de celui de la médecine du travail. On a observé mon poids, ma taille. On m’a fait un examen de vue, une prise de sang, d’urine et un électrocardiogramme. J’ai fais une radio du thorax et de la mâchoire. J’ai rencontré le médecin du CMI. Par ailleurs, je suis aussi allée voir une dentiste, une gynécologue et un opticien pour des tests complémentaires obligatoires. Bref, c’est très long.

La grosse angoisse des aspirants hivernants, ce sont les tests psychologiques. On ne sait jamais pourquoi on est recalé. Donc on ne sait pas non plus sur quoi on est évalué. J’ai moi-même été prise comme suppléante l’année dernière, parce que la personne avant moi dans la liste avait été recalée… personne qui m’a l’air parfaitement saine d’esprit. Tout cela m’avait l’air très aléatoire. C’est donc la boule au ventre que je me suis rendue l’année dernière au service médical des TAAF pour remplir deux questionnaires psychologiques, et pour passer un entretien avec une psychologue. C’est très, très long. Mais c’est une évaluation valable 5 ans. Je suis heureuse d’être officiellement apte à partir en Terre Adélie.

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Formations météo (français)

Actuellement, je suis chercheuse au CNRM. Je travaille à compiler des informations autour des basses couches de l’atmosphère et à compiler du code informatique sur un super calculateur. Ce n’est pas ce que je ferai à DDU.

Mon métier sur la base, j’en parlerai en détail plus tard. Mais, maintenant, il me faut une bonne piqûre de rappel sur les notions de base et de bonnes notions de sécurité.

Depuis l’année dernière déjà, je suis habilitée à travailler en hauteur, sensibilisée au risque électrique et je suis sauveteuse secouriste du travail. Il y a un mois, j’ai révisé mes bases de prévision du temps et de météorologie polaire. Cette semaine, on m’a présenté les outils permettant l’acquisition et l’archivage des données météorologiques, ainsi que la génération de données climatologiques. Mais surtout, j’ai pratiqué le lancer de radiosondage.

Choisir les sondes et les ballons. Les gonfler à l’hélium. Calibrer la sonde. Fixer les éléments. Lancer le ballon. Et analyser les données. Ce sera en partie mon travail quotidien.