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PAS ENCORE TRADUIT VIE DE LA BASE

Activités physiques d’extérieur

Nous avons eu un temps magnifique une bonne partie de l’année. Il fallait en profiter.

Nous avons eu un temps magnifique une bonne partie de l’année. Il fallait en profiter.

Les jeux à l’extérieur

D’abord, il y a les petites sorties, comme faire de la luge ou de la pétanque.

Luge sur le mont Rostand (vidéo de Simon)

Cette année, la banquise est particulièrement praticable. Elle s’est formée en mars et n’a pas débaclé depuis. On a donc peu de zones de chaos. La glace est ainsi restée parfaitement horizontale et solide pendant tout l’hivernage. Ça offre des possibilités.

J’ai eu l’opportunité de faire du patin à glace sur la banquise. Il y a des pantins à glace sur la base. La banquise n’est pas parfaitement plane. Le vent forme de petites vagues de neige de quelques millimètres (sastrugi) qui ensuite se transforment en glace en gardant la même forme. On ne va donc jamais très vite ou très loin en patins à glace. Mais l’étendue de « glace bleue » sur laquelle glisser était très vaste.

J’ai aussi fait du vélo tant que je pouvais.

Glace bleue (un peu trop proche de l’ile… pas sûr qu’elle soit très épaisse)

Et puis de temps en temps, il neige. On a eu peu de neige cette année. Mais certains ont fait du ski. La neige est très poudreuse. Juste après être tombée, elle ne porte pas du tout. On nage dedans. Ne serait-ce que quand elle fait 50cm d’épaisseur, ça devient dur de se déplacer, voire dangereux car on ne voit plus les failles. Après quelques jours, elle est parfaitement dure et nous porte sans problème. Je n’ai pas trouvé le moment où les raquettes sont un atout vraiment utile.

Art de la randonnée à DDU

On ne va pas très loin sur la banquise. Au maximum le périmètre autorisé va jusqu’à Hélène (12,5 km) et Débarquement (7 km). Ce n’est pas très loin, mais on marche dans la neige ou sur des monticules de neige. C’est long et fatiguant, même pour de toute petites sorties.

Savoir se couvrir, mais pas trop

C’est un problème partout dans le monde. Quand on marche on a trop chaud et quand on s’arrête, on a froid. Ce qui change à DDU, c’est la gestion de l’humidité. Quand on marche, on transpire et puis quand on est mouillé, on a froid, même quand on marche.

Il y a la transpiration, il y a aussi la respiration. On se protège le visage du vent par des tours de cou et des cagoules. La respiration condense instantanément sur les tissus, qui prennent l’aspect du carton et on sent le contact de la glace sur son visage. Parfois la vapeur d’eau remonte le long du visage et condense sur les cils.

Juliette avec son tour de cou en carton, ses cils et ses cheveux gelés

Je prends toujours plusieurs tours de cou et cagoules avec moi, que je change régulièrement au fur et à mesure de la balade.

Ne pas trop porter

Natacha et sa pulka (Elle scrute l’horizon à la recherche de phoques)

Le minimum, c’est un sac banquise. Imaginons qu’on tombe dans un trou sur la banquise, c’est alors très dur de se faire secourir avant l’hypothermie. On emmène donc avec soi une corde flottante, des affaires de rechange, des affaires étanches, des chaufferettes, à manger et une thermos. C’est le minimum et tout de suite lourd et encombrant.

Si en plus de cela, on part en mission. Il faut ajouter le matériel soit de transpondage, soit d’acoustique, de sondage, etc. C’est un luxe de se balader avec des pulkas.

Préserver sa nourriture

Qui n’a pas mangé son sandwich congelé sur la banquise ? Un sandwich, ça se mange froid et ça ne contient pas d’eau : quel besoin y a t-il de le maintenir au chaud ? C’est une erreur de débutant. Après quelques heures sur la banquise toute nourriture semble avoir été passée au congélateur. C’est très désagréable à manger. On met des bouillottes dans les sacs isothermes qui contiennent les repas.

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