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Tests médicaux- psychologiques

On est d’abord sélectionné sur ses compétences. Mais quand on est engagé sur un poste à DDU, c’est sous réserve de passer les examens médicaux-psychologiques. Bon ! cette année, je n’avais pas trop de doute : j’ai déjà passé tous les tests l’année dernière quand j’étais suppléante.

D’abord, il y a la condition physique. Moi, je suis relativement jeune, donc j’ai échappé à certains exercices ; en particuliers, je n’ai pas fait de tests d’effort. Cette année comme l’année dernière, j’ai répondu à un questionnaire proche de celui de la médecine du travail. On a observé mon poids, ma taille. On m’a fait un examen de vue, une prise de sang, d’urine et un électrocardiogramme. J’ai fais une radio du thorax et de la mâchoire. J’ai rencontré le médecin du CMI. Par ailleurs, je suis aussi allée voir une dentiste, une gynécologue et un opticien pour des tests complémentaires obligatoires. Bref, c’est très long.

La grosse angoisse des aspirants hivernants, ce sont les tests psychologiques. On ne sait jamais pourquoi on est recalé. Donc on ne sait pas non plus sur quoi on est évalué. J’ai moi-même été prise comme suppléante l’année dernière, parce que la personne avant moi dans la liste avait été recalée… personne qui m’a l’air parfaitement saine d’esprit. Tout cela m’avait l’air très aléatoire. C’est donc la boule au ventre que je me suis rendue l’année dernière au service médical des TAAF pour remplir deux questionnaires psychologiques, et pour passer un entretien avec une psychologue. C’est très, très long. Mais c’est une évaluation valable 5 ans. Je suis heureuse d’être officiellement apte à partir en Terre Adélie.

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Genèse

Les terres australes, j’en rêve depuis petite. Je suis entrée à Météo-France par goût pour la météorologie et par intérêt pour les Terres Australes, Météo France étant un des rares employeurs à envoyer des agents aux Pôles.

Nombre de mes collègues sont partis à Dumont d’Urville (DDU pour les intimes). Certains que je connais personnellement sont partis quelques années après leur sortie de l’ENM. J’avais pour ma part la chance de pouvoir mener à bien une thèse, puis j’ai eu la chance d’obtenir un poste au centre de recherche de Météo-France sur des thématiques ambitieuses. À présent, les projets sur lesquels je travaille depuis plusieurs années arrivent à maturité. À 38 ans, c’est pour moi le moment idéal de partir.

J’ai donc postulé en novembre 2021 pour le poste de chef·fe de station à Dumont d’Urville. Et alors que je m’attendais à faire la queue durant quelques années, j’ai été prise comme suppléante dès ma première candidature en février 2022. À présent, je suis sur le départ.