Qui je suis ?
Rachel Honnert, docteur en sciences de l’atmosphère, cheffe de station météorologique, pendant un an à Dumont d’Urville (89642 pour l’Organisation Mondiale de la Météorologie – DDU pour les intimes).
Parcours
En 2006, je réussis le concours d’entrée à l’école nationale de la météorologie à Toulouse comme élève ingénieure fonctionnaire. Je fais un master en sciences de l’atmosphère à l’Université Paul Sabatier (UPS) de Toulouse. Puis je passe une thèse et j’entre comme chercheuse au CNRM, centre de recherche de Météo France. Je travaille sur la turbulence atmosphérique et sur le modèle à haute résolution AROME.
Plus de détails sur mes recherches (anglais).
Alors pourquoi devenir prévisionniste en Terre Adélie ?
J’ai toujours rêvé des pôles. Adolescente, je pensais pouvoir passer un CAP boulangerie à l’âge adulte pour me faire embaucher par l’IPEV. Plus tard, j’ai appris que les femmes françaises n’avaient pas le droit d’hiverner en Antarctique à cette époque. Puis comme j’ai décidé de faire des études scientifiques, j’ai appris que Météo France envoyait des prévisionnistes dans les Terre Australes. Ca m’a convaincu d’entrer à l’ENM. J’y ai rencontré beaucoup de monde qui était ou qui allait partir dans les Terres Australes et Antarctiques Francaises (TAAF). En sortant de l’école, j’ai été prise au CNRM où j’ai participé à des projets passionnants et le temps a passé… Maintenant, il est temps de partir.