L’Antarctique, on y va pas comme ça…
C’est loin
Cette station antarctique est située à 18 km à l’intérieur du cercle polaire, sur l’Île des Pétrels (66°40’S – 140°E), sur les côtes de l’Antarctique.
À vol d’oiseau, c’est à 16 459 km de Toulouse, 16 499 km de Najac, 16 665 km de Strasbourg, 16 918 km de Paris et 17 453 km d’Oslo.
C’est difficile d’accès
L’Antarctique est un continent tellement lointain qu’on a longtemps cru qu’il n’existait pas. Il est protégé par les vents et la houle (Quarantièmes rugissants, puis Cinquantièmes hurlants). Les glaces n’en permettent l’accès par la mer qu’en été été austral uniquement.
L’Antarctique est le continent dont le climat est le plus froid, le plus sec et le plus venteux. La météorologie et la climatologie antarctiques sont compliquées par l’immensité et de la mauvaise accessibilité du terrain. Les stations météorologiques y sont souvent proches de la côte comme c’est le cas pour Dumont d’Urville.
On n’y va pas sans raison
D’après le traité d’Antarctique et le protocole de Madrid, le continent Antarctique est une réserve naturelle consacrée à la paix et à la science. Les activités militaires sont proscrites. Les activités de tourisme y sont réglementées (please, don’t visit Antarctica). Bref, il vaut mieux y travailler comme personnel scientifique (via une candidature) ou technique (via les postes proposés par l’IPEV).
On passe des tests
Le personnel est recruté sur des critères stricts imposés par la spécificité des postes à pourvoir et le contexte spécial des Terres Australes et Antarctiques Françaises.