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HISTOIRE PAS ENCORE TRADUIT

Mes podcasts

Des audios, j’en fais aussi

En France, j’écoute beaucoup de radios et de podcasts. A Dumont D’Urville, c’est impossible d’avoir la radio : les ondes hertziennes ne nous atteignent pas, et les sites de streaming – dont Radio France – sont interdits pour préserver la bande passante de la station. Quand, au cours de l’hivernage, on a eu accès à Starlink, la connexion est restée mauvaise et la radio inaudible.

Il reste les podcasts. J’en avais fait une énorme collection avant de partir et j’en ai trouvés plein sur place aussi. Ils sont en libre-service sur un serveur nommé Adélix, tout comme les films, la musique, les répertoires personnels. Je ne suis pas la seule à en écouter beaucoup.

On les écoute au travail, dans sa chambre, à la salle de sport, en balade. Les espaces privés, la chambre ou la salle de bain sont petits et doivent rester relativement silencieux, donc le casque est obligatoire. Certains ont les écouteurs sur les oreilles en permanence. Je n’ai pas d’airpods mais vu que la chambre est petite et que je travaille sur PC, je n’ai pas été limitée dans mes mouvements par la longueur du câble.

Des podcasts j’en fais aussi

Je n’ai pas de goût pour la vidéo. J’ai pris un bon appareil photo en venant à DDU, mais ce n’est pas une passion et je n’ai pas le savoir-faire. Je suis plus à l’aise avec l’audio.

Juste avant mon départ, une radio associative s’est montée dans mon village. J’ai discuté avec les responsables de l’opportunité de faire des podcasts de ma mission en Terre Adélie. On a défini le format : ce serait des cartes postales sonores. J’y parlerais à la première personne, en décrivant l’environnement, ce serait 2-3 min à chaque fois, etc. J’ai fait un stage avec l’association Media Commun (deux jours de prise de son et de montage).

Je me suis munie d’un petit Zoom H1 et j’ai commencé à enregistrer. Pendant le voyage, durant la campagne d’été 2023-2024, j’ai beaucoup enregistré et pendant l’hivernage j’ai fait encore des dizaines d’enregistrements. J’ai donc à ma disposition des pistes et des pistes de sons de DDU. Puis au début de l’hivernage, j’ai commencé à monter tout cela…

Pour vous dire la vérité, on avait discuté avec La Locale de faire des podcasts sans montage. Je n’ai jamais réussi à faire un enregistrement d’une qualité suffisante. J’ai besoin qu’il y ait un début, une histoire et une chute. Bref, j’écris tout. J’ai investi une pièce vide où je m’enregistrais et j’ai fais un brin de montage. Puis j’ai envoyé les fichiers (au bon format, avec la terrible connexion de DDU) et Gérald de la Locale a mixé les sons. Ça m’a pris des heures et des heures pour 3min d’enregistrement. J’avais prévu d’en faire 5, j’en ai fait 2.

Les voici sans le mixage de Gérald :

Dans l’astrolabe
Journée de travail (partie 1)
Journée de travail (partie 2)

Ça n’a pas le professionnalisme des podcasts du Dr Sophie Faille, ni l’exotisme des enregistrements de phoques de Simon, mais je les aime bien.

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